Le choy lee fut kung fu
Articles écrits par Antoine THIBAUT. Bonnes recherches sur notre style.
Bien qu’il soit moins connu que le hung gar ou le wing tsun, le choy lee fut (ou choi li fut) n’en est pas moins l’un des arts martiaux majeurs du Sud de la Chine. Créé par Chan Heung (1806-1875) à partir d’arts martiaux issus du Nord et du Sud de la Chine, le choy lee fut est réputé pour son grand nombre de formes et son efficacité au combat. A ce titre Bruce Lee disait de cet art martial qu’il était « le système le plus efficace qu’il ait vu pour se battre contre plus d’une personne. C’est l’un des styles les plus difficiles à combattre et à contrer ».
Aux sources du choy lee fut
Contrairement à nombre d’autres arts martiaux l’histoire des origines du choy lee fut ne semble pas être vraiment sujette à controverse. Toutes les sources font remonter les origines de cet art martial à Chan Heung né en 1806 dans le Guangdong qui est considéré unanimement comme l’homme à l’origine du choy lee fut.
Chan Heung aurait tout d’abord apprit le fut gar auprès de son oncle Chan Yuen-Wu un ancien moine du Temple Shaolin du sud. Chan Yuen-Wu aurait d’ailleurs été l’un des rares hommes à vraiment maitriser ce style et il aurait commencé à enseigner son art martial à Chang Heung alors qu’il n’avait que 6 ou 7 ans. L’apprentissage de Chang Heung durera jusqu’à ses 15 ans quand son maître décida de l’envoyer étudier auprès de Li Yau-San, un ancien ami à lui. A noter que si Li Yau-San et Chan Yuen-Wu ont tous deux étudié au sein du Temple Shaolin du Fujian, Li Yau-San était d’une génération antérieure à l’oncle de Chan Heung. Li Yau-San acceptera vite Chan Heung comme élève et lui enseignera durant plusieurs années le li gar un autre art martial typique du sud de la Chine. Il est dit que cet entrainement dura environ 4 années au terme desquelles Li Yau-San conseillera à Chan Heung d’aller étudier le choy gar auprès d’un moine du nom de Choy Fook un moine venu du Temple Shaolin du nord.
A partir de ce point le mythe a tendance à se mêler à la réalité. Les sources s’accordent pour dire qu’il fut difficile pour Chan Heung d’obtenir l’enseignement de Choy Fook. Dans un premier temps il dut trouver le moine qui vivait retiré dans la montagne Lau Fu. A ce sujet l’histoire raconte qu’il aurait réussi à retrouver le moine en suivant la rumeur selon laquelle Choy Fook aurait eu de graves cicatrices au visage. Entendant parler d’un moine à tête blessée lors de ses recherches il aurait fini par trouver le maître d’art martiaux. Une fois le moine trouvé ce dernier aurait dans un premier temps refusé d’enseigner les arts martiaux à Chan Heung malgré les lettres de recommandation de ses maîtres. Il acceptera cependant de lui enseigner le bouddhisme. L’histoire veut alors que Chan Heung continua à pratiquer le kung fu seul tôt le matin. Un jour lors d’un de ses entrainements Choy Fook l’aurait surpris et l’aurait mis au défi de frapper dans une grosse pierre. Chan Heung se serait exécuté et aurait réussi à projeter la pierre à quelques mètres de là. Choy Fook aurait alors fait de même et aurait sans effort lancé une pierre bien plus lourde bien plus loin d’une simple pression de pied. Ce serait à partir de là que Choy Fook aurait accepté Chan Heung comme élève et lui aurait enseigné le choy gar durant plusieurs années. A noter que certaines sources estiment que Choy Fook aurait enseigné non pas le choy gar mais le hung gar à son élève. Dans les deux cas cette histoire peut poser certains problèmes puisqu’il semble que le moine était originaire du nord de la Chine, alors que choy gar et hung gar sont des arts martiaux typiques du sud de la Chine. Or, toutes les sources s’accordent sur le fait que le choy lee fut que créera Chan Heung sera créé à partir de deux styles du sud et d’un style du nord. Certaines sources semblent indiquer que ce serait Chan Yuen-Wu qui lui aurait enseigné un style du nord ce qui ne semble pas logique puisque ce dernier avait étudié les arts martiaux au Temple Shaolin du sud situé dans le Fujian, tout comme l’avait fait Li Yau-San.
Quoi qu’il en soit, c’est à l’issue de ce dernier enseignement qu’il créera son propre art martial le choy lee fut.
Le développement du choy lee fut
En 1836, son étude auprès de Choy Fook étant terminée, il serait rentré dans son village natal de King Mui, ou il aurait fait la synthèse des enseignements de ses trois maîtres. Il donnera à son art martial le nom de choy lee fut en hommage à ses trois maîtres et à leurs arts. Choy en hommage à son maître Choy Fook, Li en raison de son maître Li Yau-San, et Fut en hommage à son maître Chan Yuen-Wu qui lui avait enseigné le fut gar. Il enseignera dans un temple local et son art martial se fit très vite connaitre dans les environs du village si bien que selon certains il aurait vite compté plusieurs centaines d’élèves venus recevoir l’enseignement de Chan Heung. A noter que certaines sources viennent limiter cette affirmation estimant que dans un premier temps, Chan Heung n’aurait enseigné qu’au sein de son clan. Ainsi nombre de sources attestent qu’aux alentours de 1848 Chan Heung n’aurait eu que 18 disciples. Il est cependant possible que ces 18 disciples soient en fait simplement les 18 pratiquants les plus avancés qui ouvriront des écoles dans le sud de la Chine à partir de 1848. Cette période de développement ne durera cependant pas longtemps puisque le maître de choy lee fut s’engagera dans l’armée durant la guerre de l’opium pour lutter contre l’envahisseur britannique. Il ne rentrera ainsi chez lui que suite à la défaite de la Chine en 1842.
De retour chez lui Chan Heung repris l’enseignement de son art dont la réputation continua à grandir. Il faut savoir que le climat politique de l’époque se faisait de plus en plus tendu principalement à cause de la défaite de la Chine lors de la guerre de l’opium du fait (en partie) de la corruption régnant au sein des hauts dignitaires de la dynastie Qing. Ceci ne faisait qu’intensifier les tensions déjà existantes et de nombreuses sociétés secrètes se formèrent et se renforcèrent pour lutter contre la dynastie Qing et restaurer la dynastie Ming. Bien que Chan Heung aurait eu envie de lutter contre le gouvernement corrompu des Qing, il refusa de combattre directement. Ceci ne l’empêcha pas de soutenir les révolutionnaires en enseignant son art martial à nombre d’entre eux à travers plusieurs régions du sud de la Chine. Il est d’ailleurs dit que pour enseigner son art à un plus grand nombre de personnes, ou selon d’autres sources pour fuir les troupes du gouvernement, il serait parti avec femmes et enfants durant plusieurs années.
A partir de là le choy lee fut devint un des arts martiaux les plus emblématiques de l’opposition à la dynastie Qing et nombre de pratiquants de cet art furent pourchassés par les troupes manchoues.
Un art martial aux origines bien établies
Le développement du choy li fut
Une première division et expansion du choy lee fut
La division du choy lee fut commença dès la seconde génération de pratiquants. On trouvera alors deux principaux courants.
Le premier de ces deux courants sera celui qui restera le plus fidèle aux enseignements de Chan Heung. A la mort du maître ce seront ses deux fils Chan On-Pak et Chan Koon-Pak. Chan Koon-Pak le plus jeune des deux frères souhaita devenir marchand dans la ville de Kong Moon, mais sa réputation d’artiste martial émérite se fit rapidement connaitre tant et si bien qu’il dû se consacrer pleinement à l’enseignement de l’art martial familial. Plus tard il ouvrira un centre d’enseignement dans la province du Guangzhou. Chan On-Pak le plus âgé des deux frères lui resta au village de King Mui ou il continua à enseigner l’art martial de son père, si bien que l’on parle parfois de King Mui choy lee fut pour désigner cette branche de l’art martial. Les deux enseignements de ces frères étant restés fidèles à celui de leur père, on ne considère généralement pas qu’ils font partie de deux branches différentes.
Une autre branche de cette génération fut celle fondée par Jeong Yim (1814-1893). Jeong Yim fut le premier élève de Chan Heung à ne pas faire partie du clan Chan. Il est dit qu’à l’origine Chan Heung aurait refusé de le prendre comme élève. L’histoire veut alors que Jeong Yim aurait espionné Chan Heung et se serait entrainé en secret. Un jour il fut confondu par le fondateur du choy li fut qui lui demanda alors de lui montrer ce qu’il avait appris de son art. Impressionné par les progrès de Jeong Yim, Chan Heung décida de le prendre comme élève et lui enseigna le choy li fut en secret. Cet enseignement n’aurait cependant pas duré longtemps car la famille du maître découvrit le secret et ce dernier dut arrêter d’enseigner à Jeong Yim. Chan Heung décida alors d’envoyer son élève étudier auprès d’un moine du nom de Ching Cho Woe Serng. Finalement Jeong Yim put retourner auprès de Chan Heung et serait devenu son assistant. En 1867 Jeong Yim sous l’impulsion de son maître prit la succession d’une école dirigée par Chan Din-Foon l’un des 18 disciples de Chan Heung. Il y enseignera le hung sing choy lee fut, qui dévie de l’enseignement de son maître en ce sens que le style est beaucoup plus agressif. A noter qu’il semblerait selon certaines sources que la différenciation entre les deux branches de choy lee fut ne se soit faite qu’à partir de la troisième génération de pratiquants.
L’un des évènements marquants de l’histoire du choy lee fut de la fin du XIXème siècle est que cet art martial aurait été l’un des premiers à s’exporter à l’étranger. En effet dans le courant des années 1880 plusieurs familles du clan Chan auraient émigré vers les Etats-Unis s’établissant à San Francisco. Cependant s’il est probable que parmi ces immigrés, plusieurs pratiquaient le Choy lee fut, rien ne laisse penser qu’ils enseignèrent le choy lee fut à des membres externes du clan Chan et encore moins à des occidentaux.
Développement récent du choy lee fut
Les troubles du début du XXème siècle et notamment la période des Seigneurs de guerres permirent au choy lee fut de se développer sur une plus grande partie du sud de la Chine. Du fait de sa réputation d’efficacité le choy lee fut attira de nombreux pratiquants à la recherche d’un moyen de se défendre des brigands, des occidentaux et des forces des seigneurs de guerre ce qui permit au choy lee fut de s’imposer comme un art martial majeur dans le Fujian et à Hong Kong. A noter que certains élèves du King Mui choy lee fut prirent part au renversement du régime impérial et à la mise en place de la république populaire.
Le XXème siècle sera aussi marqué par la création de deux nouvelles branches de choy lee fut.
La première de ces deux branches sera créée par Tam Sam élève de Lui Chaun qui lui-même fut élève de Jeong Yim. Il est dit que Tam Sam était un maître de hung gar qui souhaitait approfondir sa connaissance des arts martiaux en étudiant le choy lee fut. Cependant pour des raisons inconnues il aurait été répudié par son maître avant d’avoir fini son entrainement. Il aurait alors demandé à des élèves de Lui Chaun de l’aider à fonder une école de choy lee fut dans le Guangzhou. Ces derniers acceptèrent et très vite Tam Sam sera rejoint par Gu Ruzhang (1894–1952) un autre expert en arts martiaux qui aurait entre autre étudié le taiji quan style yang, le baji quan, le bagua zhang et le xin yi quan. Ensemble ils développèrent une version du choy lee fut orientée vers l’application des techniques et le combat plus que sur le travail interne et l’étude des formes. Ce nouveau style portera d’abord le nom de siu bak hung sing choy lee fut, avant que ce dernier ne soit raccourci en bak sing choy lee fut.
Une dernière branche du choy lee fut est l’œuvre de Wong Gong né en 1928. Ce dernier aurait appris le choi lee fut auprès de Chan Cheong Mo son puis aux alentours de ses 17 ans avec Chan Yen un élève direct de Chan On-Pak. En 1949 fuyant le communisme il enseignera le choy lee fut à Hongkong. En 1989 il créera sa propre branche du choy lee fut qu’il nommera kong chow choi lee fut en hommage à la ville dans laquelle il aurait appris le choy lee fut. Puis quand la ville de Kong Chow changera de nom, il renommera son style du nouveau nom de la ville, Jiangmen. A noter que bien que le style était enseigné à Kong Chow depuis Chan On-Pak, c’est Wong Gong qui est considéré comme le fondateur de ce style.
Pratique
Un art martial externe du sud influencé par le nord.
Le choy lee fut est indubitablement un art martial externe. Bien qu’il comprenne un certain nombre de techniques de qigong, et que sa pratique soit parfois accompagnée d’exercices de méditation, la puissance musculaire y joue un rôle prédominant. De plus son rattachement au Temple de Shaolin et au bouddhisme ne fait aucun doute du fait que les trois maîtres de Chan Heung, le fondateur du style avaient tous trois étudié au sein de temples de Shaolin (deux d’entre eux au sein du temple du Fujian et un d’entre eux au sein de celui du Henan).
La catégorisation du choy lee fut comme boxe du nord ou du sud pose en revanche beaucoup plus de problème. Si traditionnellement, cette boxe est rattachée aux boxes du sud en raison de l’importance donnée aux techniques de bras et en raison de son lieu géographique d’origine, cette catégorisation est assez inexacte. Le principal problème vient du fait que le choy lee fut a été créé à partir de deux arts martiaux typiques du sud de la Chine et d’un art martial typique du nord. Dans cet art martial on retrouve ainsi les techniques de bras nombreuses, prépondérantes et inspirées des animaux propres à de nombreuses boxes du sud. Cependant les positions ne sont souvent pas aussi basses que dans d’autres boxes du sud. En revanche les déplacements sont agiles et légers comme ceux des boxes du nord et les mouvements de bras sont souvent longs et circulaires ce qui n’est parfois pas sans rappeler le pigua quan.
Les caractéristiques du style
Art martial réputé pour son efficacité en self défense, le choy lee fut comprend un très large panel de techniques. Ainsi on y retrouve des coups de pieds, de poings, de coudes et de genoux, des projections, des balayages et des clés. Parmi les techniques de mains on retrouve de nombreuses formes de mains typiques des boxes du sud. L’art martial posséderait d’ailleurs une forme de poing particulière portant le nom de gyong jee. Cette grande variété technique et notamment dans les techniques de frappes est enrichie par le fait que chaque technique est étudiée pour frapper un point bien précis selon un angle bien précis ce qui en fait un art martial plus subtil qu’il n’y parait au premier abord. Tout ceci tend à donner encore aujourd’hui au choy lee fut une réputation d’efficacité en combat notamment face à de nombreux adversaires.
Concernant les mouvements de bras ces derniers sont le plus souvent longs et circulaires de manière à privilégier le combat à longue distance. L’énergie pour les coups est fournie par l’ensemble du corps qui propulsent les bras un peu à la manière d’un fouet ou d’une corde lestée. Il est d’ailleurs important pour le pratiquant de ne pas réduire l’amplitude de ses mouvements sous peine de perdre en puissance. Ceci exige une grande décontraction pour ne pas manquer de vitesse sans quoi nombre de techniques deviennent prévisibles et surtout perdent une grande partie de leur puissance. Cependant si le choy lee fut privilégie le combat à longue portée son héritage du sud l’a doté d’un certain nombre de techniques lui permettant de se défendre à courte portée. C’est ici que l’on retrouve les techniques de genoux et de coude.
Un art complet entre boxe du nord et du sud
Un art de formes éxigeant
Un apprentissage rapide et long
A l’origine l’une des clefs de la réussite du choy lee fut était qu’il permettait aux opposants des Qing d’entrainer rapidement et efficacement leurs hommes. Aujourd’hui encore le choy lee fut garde cette aura de permettre d’apprendre rapidement des techniques pouvant être utilisées pour se défendre. Cependant ce système est particulièrement riche en techniques ainsi qu’en formes si bien qu’il faut de très nombreuses années pour vraiment le maîtriser. De nos jours, l’étude du choy lee fut repose généralement sur deux temps.
Lors du premier temps de l’apprentissage l’élève va apprendre les techniques dites oi lem sou ou mains externes. Cet ensemble regroupe en fait les techniques à plus longue portée. Lors de ce premier temps d’apprentissage l’élève devra donner beaucoup d’importance à la pratique à partir de la posture du cavalier, posture qui lui permettra d’apprendre à utiliser la puissance de tout son corps lors de la réalisation de techniques de frappe. Il devra ainsi donner une grande importance à l’utilisation des hanches et des épaules pour transmettre la puissance des pieds. Lors de cette phase les techniques seront généralement linéaires mais visent déjà des cibles particulières avec des angles bien définis. Le pratiquant apprendra aussi à faire le lien entre les différentes postures.
Lors d’un second temps le pratiquant sera amené à étudier les mains internes ou noi lem sou. Lors de cette phase le pratiquant sera amené à étudier des techniques de plus courte portée notamment les coups de genoux et les coups de coudes. C’est aussi lors de cette étape que le pratiquant sortira de la logique linéaire et apprendra à changer de direction lors de la réalisation de techniques et approfondira les liens entre les techniques ce qui lui permettra de s’adapter plus facilement et d’enchainer ces dernières.
Un art de formes
L’un des éléments les plus marquants du choy lee fut est son nombre proprement hallucinant de formes. On en dénombre plus d’une centaine et certaines sources en citent même plus de 150. L’une des raisons avancées pour ce nombre particulièrement important serait qu’étant issu de trois arts martiaux, le choy li fut comprendrait dès son origine les formes du fut gar, du choy gar et du li gar. Une autre explication qui permet d’appréhender l’importance de ce nombre est que le choy lee fut est un art martial particulièrement codifié si bien que l’on trouve des formes pour presque tous les types d’entrainement. On trouve ainsi des formes concernant le travail au mannequin en bois, des formes avec des poids ou des formes de travail au sac de frappe. D’ailleurs en choy lee fut on retrouve un mannequin en bois différent de celui très connu du wing chun. La principale différence est qu’il comprend un bras supérieur articulé et maintenu en haut par un simple contre poids.
Un autre fait étonnant concernant ces formes est qu’elles sont bien souvent très longues allant au-delà de 300 mouvements. Ceci rend leur apprentissage relativement long si bien qu’il est rare qu’un maître maitrise toutes les formes. Cependant ces formes sont l’essentiel du cursus du choy lee fut même si certains styles donnent plus d’importance à l’étude des techniques et du combat en lui-même que des formes.
Un dernier point permettant de mieux comprendre le nombre de formes présent en choy lee fut est l’importance que cet art martial donne aux armes. Dans cet art martial sont étudiées pas moins de 53 armes différentes chacune ayant une ou plusieurs formes dédiées. Si l’on retrouve des armes classiques comme diverses variantes de sabres et de lances, on y trouve aussi des armes moins communes comme les doubles dagues, les doubles haches ou encore le banc. Cependant l’arme la plus étrange du choy lee fut est sans conteste le Gau Lung Dai Chah ou trident des neufs dragons. Cette arme imposante et encombrante aurait été créée par le fondateur du style et est considérée comme la reine de toutes les armes.